Atelier de transition Phase 1/ Phase 2 de la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN)

L’atelier de transition Phase 1 / Phase 2 de la PNIN, qui se tient du 30 au 31 Août 2022, s’est ouvert à l’Hôtel Bravia de Niamey, sous la présidence du Secrétaire Général Adjoint du Ministère du Plan, en présence de la Directrice Générale de l’Institut National de la Statistique (INS) et des représentants de la Délégation de l’Union Européenne (DUE) au Niger et du Haut-Commissariat à l’Initiative 3N (HC3N).

L’objectif général de cet atelier est de garantir une mise en œuvre efficace et efficiente de la phase 2 en s’appuyant sur les acquis et leçons apprises de la phase 1.

La première phase de la PNIN a permis d’atteindre des résultats probants, de renforcer les capacités de l’INS, du Haut-Commissariat à l’Initiative 3N et des Six (6) secteurs bénéficiaires du programme PNIN, sur l’utilisation des données pour la prise de décision.

Des défis majeurs restent cependant à relever, pour assurer une meilleure prise en compte des questions de la malnutrition au Niger. A cet effet, une information nutritionnelle, de qualité et accessible à tous est plus que nécessaire. La phase 2 est conçue pour renforcer les acquis et répondre aux nouveaux besoins d’information de plus en plus complexes.

La directrice Générale de l’INS, Mme Takoubakoye Aminata Boureima a réaffirmé la disponibilité de l’INS, pour soutenir toute initiative visant à améliorer la production et l’utilisation des données statistiques, pour assurer une mise en œuvre efficiente des politiques et programmes au Niger. Mme Takoubakoye a tenu à affirmer que, la tenue de cet atelier est une bonne pratique qui doit être capitalisée à l’INS et dans les différentes administrations. Elle a saisi cette opportunité pour lancer un appel à tous les partenaires et Ministères à emboiter le pas, afin de renforcer l’utilisation des données pour l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques. Le représentant de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, M. Tharcisse Nkunzimana, quant à lui, a réitéré l’engagement de l’U.E à accompagner cette deuxième phase de la PNIN tout en précisant que le bras opérationnel sera la GIZ (coopération allemande). Ensuite, le Secrétaire Général par intérim du Ministère du Plan, M. Sama Mamane, avant de déclarer ouvert les travaux de la première journée, a rappelé que la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN), portée par la Commission de l’Union Européenne dans plusieurs pays a démarré ses activités en 2017 au Niger. La PNIN Niger a ainsi été une grande opportunité pour analyser, de manière approfondie, la situation nutritionnelle sur la base des données secondaires disponibles, afin de répondre aux questionnements et aux besoins d’information des preneurs de décision. Elle est considérée comme un modèle réussi de valorisation des données de nutrition déjà disponibles et leur utilisation pour la formulation des politiques et programmes. Parlant des acquis de la première phase de ce programme, M. Sama Mamane a fait savoir qu’ils sont nombreux. Mais le plus emblématique reste et demeure le portail Web (http://pnin-niger.org/), qui concentre toute la mémoire de la phase 1 en termes d’activités de la PNIN sous forme de communiqué de presse, de bases de données d’enquêtes, de sources documentaires. Ce portail représente une source d’informations majeures sur la nutrition. A cela s’ajoute, la mise en œuvre de deux plans cadre d’analyses durant la phase 1 de la PNIN qui a permis de répondre à sept (7) questions d’analyses totalisant 14 rapports techniques parfois traduits en messages accessibles aux décideurs. Ces analyses, a souligné le Secrétaire Général du Ministère du Plan répondent aux besoins d’informations prioritaires des preneurs de décisions. On note également comme acquis de la phase 1, le renforcement des capacités des bénéficiaires du programme qui a été complété par deux bourses de formation de longue durée à l’étranger et une formation diplômante en nutrition et alimentation humaine conduite en partenariat avec l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey ainsi que la conduite d’une étude de pérennité qui a permis d’évaluer les performances de la phase 1.

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